Les Assises de l’animation ont été lancées par Sarah El Haïry le 24 novembre 2021 afin de répondre aux profondes difficultés rencontrées par le secteur périscolaire et extrascolaire. En effet, à la rentrée scolaire 2021, 80 % des opérateurs (collectivités territoriales et associations) ont connu des difficultés de recrutement. 50 000 postes sont non-pourvus et à pourvoir sur l’année scolaire 2021-2022. Entre 2011 et 2019, le nombre de BAFA délivrés par an a été réduit de 20 % et, cet été, des séjours ont été annulés non pas par faute d’enfants inscrits mais faute d’encadrants.
La crise sanitaire a renforcé la pénurie, mais la perte d’attractivité a des sources plus profondes : les jeunes se détournent de ces métiers qui leur semblent intéressants mais peu valorisés, peu rémunérés, avec des temps de travail morcelés et manquant de perspectives d’évolution.
Peu visible, ce secteur est pourtant essentiel aux familles : accueil des enfants le matin, cantine le midi, étude le soir, centre de loisirs le week-end et colonies pendant les vacances, les personnels de l'animation sont en charge des enfants quotidiennement, dans de nombreux temps cruciaux. Les périodes de confinement ont montré la contribution indispensable des animateurs à la continuité de la vie de la Nation.
A l’issue de trois mois de travaux avec les représentants des collectivités territoriales, des organisations professionnelles et des associations employeuses du secteur de l’animation socio-éducative), Sarah El Haïry a présenté ce 22 février le plan "Pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs" qui comprend 25 mesures pour un investissement total de 64 millions d’euros. Parmi ces mesures retrouvables dans le dossier de presse ci-contre, plusieurs concernent le BAFA.
Mise à jour : juin 2022